Mona Lisa s’éclate

Divulgâchage : Elles sont trois. Trois femmes que tout sépare, et qu’une lutte entre Mégacorpos va réunir.

Cover - Mona Lisa s’éclate

Sally, ancienne mercenaire maintenant au service de la mafia londonienne ; Mona, droguée, prostituée, qui survit au jour le jour dans un squat à Cleveland ; et Angie, la superstar mondiale des Simstim, fantasme de tous les mâles du cyberréseau.

Leurs trajectoires vont pourtant se rejoindre et fusionner dans un instant aussi bref qu’incandescent autour de l’Aleph, un fantastique instrument de pouvoir. Mais tous les moyens sont permis pour mettre la main sur ce qui semble être le futur de l’humanité…

Par William Gibson, traduit par Jean Bonnefoy, paru initialement chez J’ai lu en 1990 (ISBN 978-2-290-35273-1).

L’avis des arsouyes

😡 tbowan

Mona Lisa s’éclate est le dernier épisode de la série, et fait converger les événements et personnages des épisodes précédents vers une fin commune pour expliquer et clore les intrigues. Dit comme ça, on a envie de commencer la lecture.

Mais on déchante très rapidement tant c’est encore et toujours la même histoire : même tics d’écriture hachée qui rend la lecture extrêmement douloureuse, la même structure narrative faite de ballotement impuissant des héros et le même deus ex machina pour transformer un techno-thriller qui partait presque bien en un happy end inexplicable.

Mention spéciale à l’explicit sans conclusion qui clôt l’épilogue, et la série. Sensé ouvrir sur de nouvelles perspectives, il aurait peut être incité à produire et lire le tome suivant s’il n’avait pas été aussi ridicule que Higlander 2 (Le retour).

Je l’ai lu par effet Zeigarnik et ne vous le conseille que si vous êtes des mordus de cyberpunk et cherchez une histoire dans l’ambiance. Ne chercher pas à y comprendre quoi que ce soit, ça gâcherait votre plaisir.

Affiliation