Singularité, Éveil

Divulgâchage : Caitlin, seize ans, jolie, enjouée, surdouée (surtout en maths), est aveugle de naissance. Mais elle est capable de surfer sur la Toile mieux que personne grâce à quelques interfaces et logiciels adaptés. Elle peut retracer dans sa mémoire les itinéraires les plus compliqués qu’elle a empruntés. Elle a la Toile en tête.

Couverture - Singularité, Éveil

Ses yeux et ses centres optiques sont parfaits. Mais quelque chose dans son nerf optique transmet mal l’information.

Lorsque le professeur Kuroda, spécialiste japonais, lui propose d’essayer une prothèse qui y remédiera, elle saute de joie. Voir enfin…

Cependant, ce qu’elle découvre avec son implant est déconcertant. Elle ne voit pas le monde mais un réseau de lignes brillantes.

La Toile. Le Web, le World Wide Web.

Et tapi dans la Toile, quelque chose — quelqu’un — guette et tente d’entrer en contact avec elle. Une intelligence. Non humaine.

Par Robert James SAWYER, traduit par Patric DUSSOULIER, paru chez Robert LAFFONT (collection Ailleurs et demain) en 2009, ISBN 978-2-221-11476-6.

L’avis des arsouyes

😒 Tbowan

Le livre est agréable à lire et le sujet m’a particulièrement intéressé : l’émergence d’une conscience intelligente.

Par contre, je trouve que l’auteur rate sa cible en voulant expliquer la nature de cette conscience car ses explications ne sont pas crédibles pour un sous.

Les quêtes secondaires n’apportent rien à l’histoire si ce ne sont des pages en plus pour justifier la publication d’un livre qui n’est en fait qu’une introduction.

Car ce livre s’arrête justement à l’instant où la conscience s’éveille, laissant aux livres suivants le soin de répondre à toutes les interrogations que pose le sujet d’une intelligence émergeante. Dommage.

😒 Aryliin

L’histoire peine à démarrer. Le rythme lent de l’intrigue ne permet pas de tenir en haleine et ne donne pas envie de reprendre le livre une fois posé.

Certaines références à la culture informatique sont obsolètes (les blogs n’auraient que 20 visiteurs ?!) et on sent bien qu’il a été écrit autour de 2010. L’auteur explique des concepts triviaux, même pour des néophytes (smiley), et on se sent un peu pris de haut.

Les intrigues secondaires n’apportent rien au livre. On se demande à quoi elles servent.

C’est bien dommage, car l’idée même du livre est très sympa.

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